Il y a quelques années, je vous avais parlé de Bali… Mes souvenirs d’Indonésie s’estompants, j’avais envie d’y retourner, mais le problème, c’est que Bali a changé, plus touristique que jamais, plus bâtie. C’est donc vers Lombok que j’ai choisi de terminer une nouvelle page de découverte de l’Indonésie. Une sorte de soeur jumelle de Bali, un peu moins tournée vers le tourisme de masse. Pour sublimer l’expérience, nous avons cherché un hôtel qui combinerait architecture contemporaine indonésienne et souci du détail façon hôtellerie de luxe européenne. Et nous l’avons trouvé… Suivez-nous pour une escapade au Qunci Villas.
Dès les premières secondes au Qunci (au nord de Senggigi), on sent une atmosphère particulière. Les matériaux bruts de la réception, les oeuvres d’art qui l’habillent, la passerelle de bois surplombant le bassin qui sépare l’hôtel de la réception, comme un chemin vers la tranquillité…
Chaque détail est tourné vers le bien être. Un exemple : je ne pouvais m’empêcher de caresser l’immense bloc de bois de la réception à chaque fois que je m’y suis rendu. Cet énorme tronc de palissandre parfaitement découpé en un parallélépipède servant de bureau est très finement sablé et huilé. Un travail remarquable signé par une maison locale : Galeri Nao. Et les pièces uniques créées par Agnes Bok, la créatrice de Galeri Nao ne manquent pas au Qunci.
Chaque objet semble avoir été choisi avec attention. Scott Coffey, le propriétaire, offre à chaque hôte son goût pour les oeuvre d’art et le design, et c’est visible dans chaque recoin de l’hôtel, de la réception à la plage (où trône un énorme massif de corail récupéré sur la plage pendant les travaux de l’hôtel), en passant bien sûr par les chambres.
Les chambres… Dès les premiers prix, ou garden view, vous aurez le rez-de-chaussée d’une villa pour vous. L’espace est immense, partagé entre une grande chambre où trône un lit king size, une très grande salle de bain et une confortable terrasse.
A l’intérieur, tout n’est que luxe et zen, entre les œuvres d’art signées d’artistes contemporains comme les portraits géants de Symon (artiste américain ayant élu résidence à Bali), sublimes et colorés, et les antiquités indonésiennes. Le mobilier signé par la Galeri Nao apporte le lien entre design contemporain et matériaux indonésiens. Tout cela est loin, très loin du bouddha décoratif produit à la chaîne qu’on peut voir dans les hôtels dits « design » de cette île aux merveilles.
Mais notre conseil est de choisir la villa en « partial sea view » : il s’agit des premiers étages des villas du jardin, idéalement situées pour admirer la mer à quelques pas et les palmiers alentours. Vous n’y gagnez pas seulement une vue plus dégagée, vous gagnez surtout une salle de bains dont l’espace douche est intégralement à ciel ouvert. Dans la chambre, c’est le sublime toit en Alang Alang qui vous surplombe, et signe vos nuits de son doux chant, dès le moindre souffle de vent.
Au réveil, vous pourrez choisir de vous faire servir votre petit déjeuner directement dans votre chambre, ou de le prendre dans l’un des restaurants. Mais vous pouvez surtout le prendre sur l’une des banquettes en bordure de plage, face à la mer, pour profiter au maximum des premiers rayons du soleil.
Si vraiment l’envie d’une vue mer plus directe vous démange, il y a bien sûr les chambres Ocean View. Mais moins cachées, plus proches de la piscine, ce n’est pas ce que diisign vous conseille. Non, si vous voulez jouer le grand jeu, optez pour une villa avec piscine complètement privée, les Pool Villas. Là, le luxe atteint son sommet, en version une ou deux chambres. A noter que l’établissement propose aussi des villas plus spacieuses situées sur la colline surplombant l’arrière de l’hôtel, pour plus d’exclusivité et de discrétion. Le genre d’endroit idéal pour se prendre pour un robinson crusoé, dans une villa de luxe avec majordome!
J’ai évoqué la piscine… Et là encore, abus de langage puisque le Qunci aligne trois superbes piscines à débordement en roche volcanique, face à la mer (dont une, plus petite que les deux autres, est réservée aux adultes). Une fois que vous aurez goûté à cette féérie aquatique, vous n’aurez que l’embarras du choix entre les divers transats plus ou moins abrités et les grands matelas d’extérieur, où le personnel attentionné roule délicatement les serviettes en y posant une fleur de frangipanier.
De tous les hôtels que j’ai fréquenté, le Qunci est le seul à mêler avec autant de réussite art contemporain, design et architecture contemporaine teintés de couleurs et de saveurs locales.
Et puisqu’on parle de saveurs, il faut évoquer la table du Qunci, ou plutôt les tables. Le chef est français, et livre au Quah une cuisine méditerranéenne mêlée d’influences locales, au Quah une cuisine locale mêlée d’une touche de culture culinaire française… Tandis que le NooQ est un bar qui vous permet de vous délecter à toute heure de clubs sandwiches et burgers qui n’ont rien, mais vraiment rien, à envier aux ténors de la néo street food New Yorkaise ou parisienne. Que les choses soient dites! Le tout est proposé à des prix incroyablement abordables pour un hotel de ce standing, preuve que les gérants ne prennent pas leurs hôtes pour des portefeuilles et facturent un prix juste pour une qualité exceptionnelle.
Enfin, si vous ne jurez que par les spas, inutile de vous préciser que l’Indonésie est l’un des pays du massage, et que le spa du Qunci est sublime. Vous serez accueilli à l’entrée par une oeuvre du céramiste Hennie Meyer : un bassin linéaire où des tiges de céramique comme des bambous coupées et colorés surplombent l’eau…
A la fois luxueux et intime, élégant et décontracté, le Qunci vous transporte dans un monde à part, un monde d’exception où le plus difficile est de rendre les clés. La preuve : je me suis retrouvé aux contrôles de l’aéroport avec la clé de ma chambre dans la poche! (mais je l’ai rendue!!!)
Les + :
+ hôtel et chambre sublimes
+ restaurants au rapport qualité/prix incroyable
+ ambiance faite d’un subtile mélange de décontraction et de chic
+ salles de bains ouvertes sur le ciel
+ terrasses privatives spacieuses, confortables et intimes
+ les œuvres d’art omniprésentes
+ la possibilité de diner face à la mer si l’on veut, et de petit-déjeuner dans sa chambre, sans supplément
+ le burger du NooQ bar… Et son club sandwich aussi! Sans parler du fondant au chocolat du
Les – :
– Villas assez rapprochées les unes des autres.
– Le petit déjeuner à la carte pourrait décevoir les amateurs de buffets gargantuesques
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Ajouter les vôtres[…] a atteint le summum : œuvres d’art dans les chambres, dans les espaces communs… C’est du déjà vu? D’accord, alors faites 100 mètres pour vous rendre dans le bâtiment d’en face, qui […]