Je vous parle souvent de beaucoup de choses en terme de meubles et de technologies pour votre intérieur… Mais si je parlais du mien pour changer? C’est le mois d’aout, les vacances, les tests sont moins nombreux, alors allons-y, déballage de mon salon façon throwback thursday…
L’idée est de regrouper toute la technologie qui m’est utile (lire : beaucoup) tout en ne laissant rien transparaître ou presque, derrière des meubles simples, épurés. J’aime la philosophie minimaliste mais je sais que je ne pourrai la suivre complètement.
Le noyer est le bois dominant, avec comme pièce maîtresse deux sublimes tables basses Pebble en noyer massif de Cinna (l’une convexe, l’autre concave), un buffet TV Hülsta (une marque allemande, le buffet a été acheté pour notre appartement de Stuttgart et nous a suivi), et une bibliothèque BoConcept personnalisée, choisie car c’est l’un des systèmes les plus personnalisables avec des éléments ouverts et fermés.
Quelques détails pour finir comme des éléments Bocksey de Habitat qui font exactement la hauteur du canapé et habillent l’angle du couloir, ou d’autres cube CubIt qui me servent de bout de canapé et de support au Beosound 5 Encore.
Le canapé : une autre merveille de Cinna : Exclusif, signé Didier Gomez. Pour répondre à toutes ces lignes droites, outre les tables Pebble, il me fallait de la douceur, et c’est avec les fauteuils Swan d’Arne Jacobsen que j’ai ajouté de la rondeur.
Un autre classique du design est caché au fond du couloir : une RAR de Eames, originale en fibre de verre.
La technologie? Le Beosound 5 Encore est relié au Beovision 8 via un Beolink converter (une bidouille maison) et des câbles dissimulés.
Dans le buffet Hülsta se cachent quelques éléments indispensables : NAS Synology, pont Philips Hue (et un lightstrip associé dissimulé derrière le meuble), les deux boîtiers Freebox, une PS3, une Apple TV et en plus d’un switch Ethernet, un switch HDMI 4×2 piloté par la Beovision pour distribuer les sources à la fois sur la TV (qui gère le son 5.1) et sur le vidéoprojecteur (pour les soirées ciné). Au niveau des enceintes, deux Beolab 3 à l’avant, deux Beolab 4000 à l’arrière, soit ce qui se fait de plus discret comme système son qui fait trembler les murs.
Petit détail : le lampadaire halogène (Led, en fait) Ikea se pilote depuis la Beo4/6.
Voilà, c’est chez moi à l’heure actuelle… Je cherche toujours une petite estrade en noyer pour placer au pied du buffet, à gauche, pour rompre la symétrie et poser mes vases, je vais sûrement me séparer des LivingColors qui sont doucement remplacées par un système Hue complet (8 lampes connectées à l’heure actuelle)… Rien n’est jamais complètement figé, jusqu’au prochain grand déménagement!
3 commentaires
Ajouter les vôtresPour ceux que ça intéresse (suite à un tweet…) : comment connecter un Beosound 5 Encore à une Beovision 8/7/6/10… C’est très simple! Et en fait ça marche pour n’importe quelle source audio, qu’elle soit B&O ou pas.
1. D’abord, se procurer un Beolink Converter (type 1611 normalement, mais chez moi ça marche très bien avec un type 1614).
2. Brancher le Beolink Converter en masterlink à la Beovision (qui doit avoir un module masterlink)
3. Brancher la sortie audio de votre Beosound 5 Encore (ou d’une Airport Express, ou de ce que vous voulez) à l’entrée audio Aux link du converter.
4. C’est fait!
Voilà ce que vous pouvez désormais faire :
Piloter votre périphérique audio via l’une des touches CD/Radio/A.Aux/N.radio de la Beo4 : la Beovision fait transiter le signal audio aux beolab qui lui sont connectées, en stéréo et sans allumer la dalle LCD.
Seul souci de cette solution : lorsque vous commandez le volume depuis la Beo 4, c’est la Beovision ET votre périphérique audio qui modifie son volume (s’il est B&O bien entendu). A ma connaissance, il n’y a qu’un seul élément audio B&O dont on peut fixer la sortie au niveau ligne tout en continuant à piloter son fonctionnement (mais on ne pilote pas grand chose) : le Playmaker.
Voilou, vous avez une solution presque équivalente à un Beosound 5 (votre Encore est en masterlink avec votre BV), mais sans vous encombrer du Beomaster 5 (bien inutile quand on a un NAS Synology)
Bravo Marc,
Super design, super installation, que du bon… !
J’ai une question purement B&O : Disposes-tu d’un PUC performant pour piloter ta Freebox (V5 ou V6 ?) ?
Je pose cette question car je pilote actuellement ma Freebox V5 avec une Beo4 sur un BeoVision 10, mais je trouve les commandes peu fluides, surtout la nécessité de doubler les commandes pour obtenir une réponse du TV.
Cela fonctionne t-il correctement chez toi ?
Pour les non initiés, un PUC est un module proposé par Bang & Olufsen sur leurs TV qui permet de commander des appareils d’autres marques avec la télécommande B&O.
Bonne journée.
Steph
Merci Steph!
Pour le PUC, j’ai lâché l’affaire avec la Freebox, car déjà je l’utilise assez marginalement (j’utilise l’Apple TV alimentée par le NAS et Plex pour les films, ça marche du tonnerre, avec la Beo4 via PUC), et surtout parce que la Frebox (Player/Revolution ou V6 selon comme tu l’appelles) n’est pas infrarouge : il faut ajouter un dongle infrarouge sur l’USB (ce qui serait un moindre souci), qui a comme énorme désavantage de ne pas pouvoir allumer la Freebox via le PUC (quand la Freebox est éteinte, le dongle n’est pas allumé, donc ça ne marche pas).
Une solution élégante serait d’envoyer les codes HTTP de pilotage de la freebox via ton réseau, mais pour ça, il faudrait que tu ais déjà investi dans un Beolink Gateway et aimes un peu le code.
Si je ne dis pas de bêtise, la Freebox v7 devrait sortir l’an prochain, on aura peut-être quelque chose de sympa et facilement interfacable avec B&O!