[test] Alfa Romeo Giulietta 2014 : bonnes résolutions

Une nouvelle année débute et avec elle son lot de bonnes résolutions. C’est souvent l’occasion de réaliser des changements pour partir du bon pied et faire table rase du passé. Pour soigner votre image en 2014, Alfa Roméo livre sa version des bonnes résolutions avec sa nouvelle Giulietta !

Design exterieur
A l’extérieur, il s’agit d’un léger restylage, car le modèle est bien né et le style de la Giulietta reste le critère de choix principal vis-à-vis de la concurrence. Au premier regard je n’ai d’ailleurs pas perçu les modifications tant elles sont discrètes. La calandre et les anti brouillard ont été légèrement modernisés avec l’ajout de cerclages chromés, et de nouvelles jantes de 18″ viennent enrichir le catalogue. La belle se voit également proposer trois nouveaux coloris (Perla, Bleu Adriatico et Bronze). C’est tout ! Il faut dire que la signature existante des projecteurs et des feux arrières restent très esthétiques et rendent la Giulietta particulièrement distinctive dans le flot routier. Les feux arrières sont tout simplement magnifiques et il aurait été superflu d’y toucher.

Seul regret à mon goût, la calandre (même remaniée) reste hypertrophiée et déséquilibre toujours la ligne générale. Mais il s’agit ici d’un simple face lift qui ne laisse aucune marge de manœuvre technique liée à un changement de surface de refroidissement.

Design intérieur
Les italiens ont ici musclé leur jeu, avec une copie revue et corrigée des erreurs du passé. C’est ainsi que l’insonorisation a été renforcée et le traitement de l’habitacle améliorée pour profiter, comme sa petite sœur Mito, de planches de bord arborant plusieurs coloris.

L’habitacle marque une réelle montée en gamme avec des sièges en cuirs assortis à la planche de bord et aux garnitures de portes lui offrant une élégance toute italienne.
Le volant a lui aussi été redessiné en reprenant la forme de la calandre en « Scudetto ». Personnellement je ne suis pas fan de ce rappel qui gauchis la forme du volant et le rend moins sportif que certaines formes à 3 branches utilisées par le passé ou sur d’autres modèles de la marque. Dans tous les cas on se sent bien dans cette Alfa et chaque détail flatte l’oeil des occupants.

Côté équipement, la Giulietta est armée d’un nouveau système d’écran tactile 6,5″ (5″ en série) baptisé Uconnect. C’est une plateforme multimédia qui regroupe toutes les fonctionnalités Radio, CD, GPS 3D, Bluetooth et USB. Son fonctionnement est très convivial et permet une navigation intuitive. Il manque néanmoins une molette de commande sur la console de type MMI/iDrive pour piloter l’ensemble à bras reposé.

Comportement routier

Notre essai dans la région de Reims n’a fait que confirmer le plaisir de conduire une Alfa. Le châssis est typé sport mais reste souple pour conserver le confort. Le train avant est particulièrement précis avec sa conception Mac Pherson et remonte les informations nécessaires pour corriger les trajectoires avec justesse. Le moteur diesel 2.0 de 150 cv qui équipait notre modèle, offrait un couple intéressant et une consommation contenue (moyenne inférieure à 7 l/100 km à un rythme soutenu). Une version 170cv existe également et lui permettrait de gagner encore en dynamisme dans les relances qui sont déjà très convenables. Mais bon, nous sommes dans une Alfa et on peut se permettre d’être exigeant avec la définition de la sportivité du véhicule ! Notez aussi qu’une boîte à double embrayage est disponible en diesel et en essence.

Conclusion
Pour conclure, les évolutions apportées à la Giulietta en terme de finition lui permettent de voir venir les années et de se bonifier comme le bon vin, italien évidemment! Cette voiture est incontestablement une réussite, mais dans un segment aussi concurrentiel que le sien, Alfa a compris que le style seul, ne suffit plus à affronter une concurrence premium exacerbée. Les allemandes sont en ligne de mire…