Test rapide du B&W Zeppelin

B&W Zeppelin
Matthieu a eu l’opportunité d’écouter le Zeppelin (annoncé en août dernier, on en a parlé ici) lors d’une petite soirée chez Ligne Roset en mars dernier, il vous livre ses impressions.

1er contact : Il n’était pas tellement mis en valeur, coincé entre le buffet et une plante grimpante mais le son lui remplissait bien la pièce au volume important. Après m’être approché de l’obus, j’ai pu apprécier la finition exemplaire de l’appareil et la “réserve” esthétique du système qui laisse l’ipod trôner au premier plan. Le dessin discret de l’ensemble laisse l’utilisateur au coeur de la personnalisation puisque les différentes couleurs de la coque de l’ipod se marieront très bien avec le noir mat de la feutrine qui recouvre le zeppelin.

Allons plus loin : Côté dynamique du son, la patte B&W est bien là, même si le niveau des basses, quoique que bien dirigé, manque de profondeur (vu la taille de l’engin on ne peut pas tout avoir). L’image sonore reste à mon goût LE point faible du système mais là encore à nuancer car c’est le concept même d’un dock qui impose une architecture compacte et donc une distance limitée entre les voies de la stéréo. Autre attente contentée, la télécommande qui permet le contrôle complet de l’ipod et qui présente un design en forme de gallet très agréable à l’oeil et au touché.

A qui s’adresse B&W : La cible marketing me semble pas évidente, avec d’un côté le grand public qui utilise le plus souvent de la musique compressée et ne connaît pas B&W et de l’autre un public de connaisseur, audiophile qui connait bien B&W et qui ne trouvera qu’un intérêt limité au concept ou même ne retiendra que le côté gadget ou beau joujou.

En synthèse : c’est beau et efficace mais B&W touvera-t-il l’écho nécessaire à son succès ?

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