Résumé d’un week end incroyable (seconde partie)

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On continue le résumé du succulent week end que j’ai passé la semaine dernière grâce à nos amis du Fooding. Alors que pouvait-il bien se passer après avoir séjourné dans un charmant hôtel totalement atypique, régalé par les petits plats de Neneh Cherry?
Et bien c’est tout simplement en allant manger dans les cuisines d’un grand restaurant italien de Paris qu’on a achevé ce rêve gastronomique.
Le grand restaurant italien, c’est le Lei, idéalement situé avenue de la Motte Picquet, au bout du Champ de Mars… Mais vu qu’on dînait en cuisine pour l’occasion, je ne vais pas vous faire l’éloge de la vue, ni de la déco du genre branché/chic, plutôt agréable.
Après avoir descendu un escalier plutôt étroit qui justifie l’utilisation dans ce restaurant d’un monte-charges, nous découvrons la cuisine où tout le monde s’emploie à préparer des mets qui nous mettent en appétit dès les premiers regards…
C’est dans le sympatique petit recoin de la cuisine normalement dédié à la préparation des entrées (rassurez-vous, les clients ont quand même pu commander les entrées de leur choix, la dextérité des cuisiniers leur permettant de préparer les mêmes plats avec moins de surface que d’habitude) qu’avait été dressée pour nous une table de fête, où Moët & Chandon, partenaire de l’événement, avait généreusement déposé deux bouteilles, un Vintage millésime 2000 (fort agréable), et un plus ordinaire brut impérial (je vous avouerai que nous n’avons pas pu y toucher, 2 bouteilles pour 2, c’est peut être beaucoup moniseur Moët)…
Nicolas Balestra et sa brigade nous ont régalés de plats tout simplement parfaits. Et comme il nous l’a répété toute la soirée, la cuisine italienne, ce n’est pas très compliqué en termes de préparation, mais il faut utiliser des produits de bonne qualité. Le carpaccio de Saint Jacques semblait sortir directement de la mer, le parmesan a été ouvert (attention, on ne coupe pas le parmesan quand on est un puriste, on ouvre la meule avec un petit couteau à lame courte : la meule) devant nous, les charcuteries étaient tout simplement parfaites…
Mais ce qui fait la qualité d’un restaurant italien, c’est ses pâtes!! Et quelles pâtes : nous avons pu déguster pour commencer des Linguines aux palourdes, vraiment succulentes, elles me donnent à elles seules l’envie de revenir… Nicolas Balestra nous a conviés pour l’occasion à nous lever pour que nous assistions en direct à la préparation de nos pâtes : « c’est rien, des pâtes, un peu de sel, les palourdes bien fraiches qui s’ouvrent lors de la cuisson, et la sauce qui se fait toute seule en ajoutant un peu d’eau en fin de cuisson, avec l’amidon des pâtes… » Un pur moment de poésie. Nous avons aussi savouré des tagliatelles au confit de boeuf, et du calamar grillé juste assaisonné d’huile d’olive et de jus de citron, là encore une recette ultra simple qui met en avant la fraicheur des produits de qualité. Pour finir, les desserts, du classique mais très bien exécuté… Un superbe moment, animé par une vraie équipe de passionnés. Le temps que nos estomacs se remettent de cette expérience extraordinaire, et on reviens!
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