Design de récession : régression, avec Quand Jim se relaxe par Matali Crasset


Si vous ne me croyez toujours pas quand je vous dit que la réponse du monde du design (et de l’architecture…) face à la récession est la régression, regardez ce fauteuil et son repose pieds signé Matali Crasset : encore un exemple parmi tant d’autres que les formes, les couleurs, les structures semblent provenir d’un coffre à jouet géant, pendant que certains prônent la rigueur…
Le nom de ce fauteuil est à lui seul le début d’un livre d’enfant : Quand Jim se relaxe…

L’aspect brut du contre-plaqué de bouleau fait croire à une grande simplicité de conception, un objet particulièrement modeste, mais il n’en est rien, puisqu’il s’agit d’une pièce d’artisanat de haute facture (il suffit d’observer un peu la conception des coussins de cuir pour s’en convaincre), disponible en 70 coloris de cuir pleine fleur.
Edité par Domeau & Péres, l’ensemble vous coûtera 3900€

3 commentaires

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effectivement, un concept assez curieux. Le clin d’oeil du luxe à la crise. Un peu arrogant quand même…

C’est plutôt laid, trivial, gamin, ça ne dérange personne….Appeler ça un fauteuil en 2010 est assez arrogant en effet, dans le sens ou on a comme l’impression que le truc a eté créé non par un humain mais par un robot…On nie tout ce qui s’est passé avant au niveau des formes et des styles pour aboutir à un concept clairement neu-neu, qu’on fait passer pour hype…Symptôme en effet d’une régression évidente…Sans compter le prix délirant du truc…Quel pdg va se montrer là-dedans ??? Le Design au départ , me semble-il etait à contre-courant de ce genre de pratique, il voulait apporter un bien-être à tous…là MC travaille pour une toute petite caste d’happy few..

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