Le vaporisateur serait-il en train de devenir un mode de consommation à part entière? On pensait qu’on allait tout consommer en pilules en l’an 2000, et bien finalement, la pilule c’est peut-être le spray… On connait déjà le vaporisateur d’huile (assez pratique pour bien doser), le vaporisateur de parfum alimentaire (pensé pour parfumer son verre d’eau… J’ai essayé, pas adopté) ou le WAHH d’Edward + Starck (là encore, pas totalement convaincu après mon test)… Il faudra peut-être désormais faire avec le Vapshot (que je n’ai pas encore essayé, mais je suis volontaire).
Vous l’aurez compris, le Vapshot est une merveilleuse machine qui vous promet d’atteindre l’ivresse, comme le WAHH en son temps, et qui semble visiblement très proche du WHAF techniquement, la touche design en moins (comme quoi les idées du Laboratoire d’Edwards semblent avoir la vie longue).
Le site de Vapshot a beau vendre du rêve avec ses jeunes gens joyeux au regard vif et aux corps élancés, difficile d’imaginer que le jeune, le vrai, abonné aux soirées binge drinking, s’enivre réellement avec des bouteilles remplies à 99% d’air. De l’air dans des petites bouteilles en plastique? Oui, ça rappelle aussi Sodastream, autre vendeur de vent professionnel.
Alors autant le Whaf faisait à peu près la même chose pour 129€ et permettait des associations nuage d’arôme + nourriture intéressantes, autant un produit uniquement dédié à l’alcool vendu à prix d’or (700 dollars pour le modèle mini, jugez-en vous-mêmes sur le site de Vapshot) risque bien de rester au rayon des concepts, hmmm, fumeux !