BMW lance la gamme i avec la i3 en version finale


BMW vient de dévoiler la version finale de sa première compacte électrique, la I3. Par rapport au concept, à l’extérieur, la forme générale est bien conservée, seules les grandes surfaces vitrées s’étendant jusqu’au bas des portes et quelques détails comme la forme des antibrouillards ont changé.


Les portes antagonistes arrière sont aussi de la partie, mais l’accessibilité n’a pas l’air exceptionnelle… A tester!
Les designers de la marque à l’hélice ont aussi choisi signer le profil avec un grand décrocchement de la vitre arrière, un élément qui doit éviter l’impression de confinement à l’arrière, mais qui alourdit considérablement le style. Peut-être qu’ils avaient pour consigne de ne pas rendre l’électrique trop sexy?
Enfin, on sera surpris par le diamètre des roues, surtout en comparaison avec leur largeur (toujours réduite au maximum sur une électrique, pour diminuer la résistance au roulement, au détriment de la tenue de route, je peux en témoigner)… Le diamètre de base est à 19 pouces, on peut aussi choisir du 20 (oui, vous avez bien lu, 20 pouces), mais façon galette!

La meilleure nouvelle, c’est que l’intérieur garde son allure de concept car, avec un combiné d’instrumentation simplement constitué d’un écran LCD flottant au dessus de la planche de bord, tout comme l’écran de navigation central. Les placages de bois clair (sûrement en option) confèrent un look de salon roulant à cette voiture qu’il me tarde d’essayer… Ca me permettra aussi de comprendre le fonctionnement de ce qui ressemble au plus gros comodo jamais monté derrière un volant (qui semble être la commande de boîte auto, un peu dans l’esprit Mercedes, ou… Citroën DS, première du nom)!

A noter : le prix d’appel n’est pas stratosphérique : à partir de 27000€ pour une voiture qui est censée offrir une habitabilité équivalente à une série 3. Tesla l’a montré, l’avenir de l’électrique se joue au niveau premium, où l’écart de prix avec le thermique n’est pas énorme. Surtout que l’I3, c’est 7,2s pour le 0 à 100km/h, mieux que les motorisations d’entrée de gamme des premium, histoire de pouvoir frimer au feu rouge.

Seule ombre technique au tableau : cette i3, avec sa structure innovante en plastique renforcé de fibre de carbone et son poids de seulement 1195kg (soit 75kg de plus que ma Peugeot iOn, malgré 50cm de plus en longueur et 30cm de plus en largeur), n’offre (sur le papier) pas une autonomie considérablement meilleure que ses concurrentes faites d’acier, avec un petit 160km en mode normal (Jusqu’à 200km par contre en mode éco)… Mais c’est la première électrique à proposer une option Range Extender (un petit moteur thermique caché à l’arrière, sans aucun lien mécanique avec les roues, permet de recharger les batteries) pour atteindre une autonomie (théorique) de 300km.

2 commentaires

Ajouter les vôtres

Laisser un commentaire