Plongée dans l’univers Liana Yaroslavsky


Vous aviez aimé notre petite présentation des tables basses oniriques de Liana Yaroslavsky, vous réviez d’en connaître et d’en voir plus?
Ces tables sont dorénavant exposées dans un écrin rue Saint Honoré, lieu parfait pour les œuvres qu’il contient : sorte de petit cabinet de curiosité au look baroque où l’on est transporté dans un autre temps… Mais lequel? Entre les sublimes esquisses signées Liana qui ornent les murs, les objets hétéroclites délicatement posés dans des vitrines, les lieux teintés d’un romantisme baroque et ces tables qui illuminent délicatement la pièce, l’atmosphère est intemporelle, délicate et raffinée : On ne pouvait choisir écrin plus adapté aux créations de Liana.
A l’occasion du vernissage de ce boudoir onirique, j’ai eu la chance poser quelques questions à cette sublime artiste, souriante et pétillante.

diisign D’où vient l’idée de ces tables?
Liana De passage à Murano, séduite par un magnifique lustre d’exception, j’ai eu l’envie de le posséder… Mais, au lieu de vouloir l’accrocher au plafond, je le voulais posé au sol… Tout le monde m’a pris pour une folle, mais finalement, j’ai réussi à convaincre tout le monde que cette idée était possible… C’est ainsi que la première table est née.

diisign Une question bassement pratique : comment changer les ampoules ?
Liana C’est simple, mais pas pratique! Il faut être deux pour l’opération : tandis que la première soulève la vitrine à l’aide d’une ampoule, la seconde, couchée au sol, glisse son bras sous la cloche pour échanger les ampoules. Heureusement, les ampoules utilisées sont des basses tension qui durent très longtemps! La bonne nouvelle est que toutes les petites lumières encastrées dans le bas des œuvres sont des LED, qui ne nécessiteront normalement jamais un remplacement.

diisign D’où vous vient votre inspiration : vous semblez avoir suivi une progression du lustre à la pluie, puis aux bulles : votre travail devient de plus en plus léger…
Liana Il n’y a absolument pas d’évolution programmée! Ce sont principalement les sublimes créations des verreries de Murano qui guident mon inspiration, l’envie d’employer certaines pièces.

diisign Ces créations sont une belle interprétation du luxe : matériaux d’exception, raffinement extrême, intemporalité, soin du détail… Et tirages ultra limités, voire, pour certaines œuvres, pièces uniques. Alors est-ce que l’on peut envisager des objets produits en série plus large à l’avenir?
Liana Je ne serais absolument pas opposée à l’idée de voir l’une de mes tables éditée en plus large série… Mais pour le moment ce n’est pas ma priorité.

Dernière information que j’ai enfin pu obtenir, le prix de ces œuvres d’un genre très spécial : de 20 à 28000€ selon les pièces, un tarif correct étant donné les matières premières employées (parquet ancien, lustres et verreries de Murano…). Si vous craquez, soyez rapides : la table « Le Bal » est déjà vendue et absente de l’exposition. Tant pis pour nous!

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