Experience Kia & salon de Genève 2013


J’ai eu l’occasion cette année d’arpenter les allées du salon de Genève grâce à la complicité de Kia, alors à tout seigneur tout honneur, on commence ce petit compte rendu de salon sous forme de coups de coeurs avec le stand de la marque Coréenne.
Dire que Kia est au mieux de sa forme a tout de l’euphémisme, puisqu’avec leur stand aux allures de piste de course et le lancement de la Pro_cee’d GT, c’est le dernier défaut qu’on pouvait leur faire qui disparait : fini les motorisations faiblardes, c’est désormais un moteur de 204ch qui anime la Cee’d, maquillée pour l’occasion avec quelques détails agressifs.


Mais Kia est allé beaucoup plus loin, avec un concept car tout simplement magique, préfigurant une bombinette des villes concurrente des Mini et autres DS3. Honnêtement, si un dirigeant de Kia décide de lancer en série ce coupé musclé qui décline le « tiger nose » de Kia dans une nouvelle inspiration, avec un style emprunt de rétro pour un rendu très « young timer », il pourrait cartonner (et en plus le concept était équipé du moteur de la Pro_Cee’d GT, secondé par des moteurs électriques aux roues arrières).

Sur les autres stands, Genève oblige, l’étalage de sportivité et de luxe était bien présent. Comme chaque année? Presque, sauf que cette édition 2013 était marquée par une affluence record, preuve qu’on a beau nous rabâcher les oreilles que c’est la crise dans l’automobile, la bagnole, ça fait toujours rêver.

Je ne repasserai pas longtemps sur l’affrontement déjà abondamment commenté de Ferrari avec sa dernière LaFerrari face à Lamborghini et sa Veneno ou McLaren avec la P1. Leurs Ventes prouvent que même si les lignes font dans le tapageur limite vulgaire (surtout chez Lamborghini), la supercar frôlant les 1000 chevaux et dépassant le million d’Euros est un marché devenu très dynamique. Bugatti va devoir penser à faire plus gros et plus cher pour rester hors compétition.

Au rayon des premières mondiales françaises, on notera la présentation des Peugeot 2008 et Renault Captur, qui jouent tous deux dans la catégorie des mini SUVs des villes au style un peu trop chargé et largement personnalisante. A l’intérieur, Peugeot conserve l’inhabituel mais assez agréable (pas pour les petits il paraît) combiné tête haute couplé à un petit volant, alors que Renault cherche l’originalité dans une boîte à gants s’ouvrant comme un tiroir, qui n’a au final pas grand chose de pratique.
Chez Citroën, la nouveauté, c’est le futur C4 Picasso, déguisé avec quelques détails d’intérieur en concept-car « Technospace ». Mais c’est bien cette face avant aux optiques superposées, ce profil aux lignes plus simples mais avec une main un peu lourde sur les chromes, et cet arrière très Audi (à part les feux en 3D qui deviennent une signature Citroën) qu’on retrouvera en série. A l’intérieur, espérons que l’écran de contrôle tactile soit un peu plus réactif que celui de la 208…

Chez VW, on est assez fans de la XL1, sorte de concept car aux roues arrière carénées échappé des années 90, mais qui cette fois sera commercialisé. Mais avec ses matériaux de pointe (carbone ou magnésium) et sa transmission hybride assez incroyable (0,9L au 100, boîte DSG, moteur bicylindre), difficile d’imaginer un tarif raisonnable pour cet engin à peine plus pratique qu’un Twizy.
Même si on n’est pas convaincus par son utilité, la catégorie des objets roulants à deux places à l’architecture exotique semble passionner les designers automobiles, puisque chez Toyota aussi, on présentait le I-Road Concept, un engin finalement assez proche d’un Twizy, mais dont l’unique roue arrière montée sur vivot et l’habitacle inclinable laissent entrevoir des sensations de conduite proches de la glisse.

Mais Genève, c’est avant tout le moment de l’année où l’on peut admirer les créations des carrossiers, et comme chaque année, les propositions suscitent l’émerveillement. De la très classique mais très réussie déclinaison en break de chasse de l’Aston Martin Rapide proposée par Bertone (nommée « Jet ») jusqu’aux incroyables concepts de Giugiaro (Parcour et Parcour Roadster), énormes coupés sportifs si hauts et larges (montés sur des roues de tracteur de 22 pouces) qu’ils rappellent finalement des jouets Hot Wheels trop agrandis plus que des coupés « SUV ».

Enfin, coup de coeur chez Pininfarina avec la Sergio, sublime coupé sportif aux lignes élancées et aux formes voluptueuses sur base de Ferrari 458 Italia emprunt d’un esprit rétro propre à charmer toute âme qui pose son regard sur la belle.

Et une petite vidéo d’ambiance spéciale Expérience Kia, pour finir…

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