Test longue durée : les Minipod de Scandyna


Matthieu nous livre son avis sur les Minipod de Scandyna, des enceintes qu’il possède depuis plusieurs années…

L’envie me taraude depuis quelques semaines de vous parler des Minipods, mais j’étais partagé entre l’envie de garder pour moi cette folle histoire d’amour entre un audiophile et ses enceintes et la nécessité de ne RIEN vous cacher et de perpétuer le professionnalisme qui nous caractérise chez diisign…
La magie de Noël a tranché et c’est avec joie qu’en cette fin d’année je vous fais découvrir ou redécouvrir pour les audiophiles avertis ces enceintes so diisign !

Minipod s’est d’abord un look! On pourrait dire qu’il s’agit des enceintes de bibendum ou encore d’un membre de la famille barbapapa. Dans tous les cas on a tout de suite envie de les serrer dans nos bras et de leur faire plein de câlins… oui oui ! Mais derrière cet aspect sympathique se cache une enceinte diabolique ! J’entends déjà certains critiques tousser dans leur barbe collier (je sais pas si c’est possible d’ailleurs) car il est vrai que nous ne sommes pas devant des Nautilus de B&W quoique…

En effet les Minipods ont été crées par un ingénieur de B&W, ce qui explique un air de famille avec les mythiques Nautilus mais la ressemble ne s’arrête pas totalement là car il faut les écouter pour se faire une idée. Le design « cyber-organique », comme le caractérise les créateurs des Minipods n’a pas qu’une vocation esthétique : ses surfaces arrondies contribuent à diffuser toutes les ondes stationnaires internes. De même, la façade bombée vise à limiter au maximum les interférences du baffle avant. Ces petites enceintes bibliothèques profitent donc d’une étonnante dynamique malgré un rendement relativement faible, les aigus et les médiums sont très détaillés et restituent des timbres d’une très grande qualité. Personnellement ce qui m’a fait craquer c’est l’image sonore bluffante que délivrent les minipods, à croire qu’une enceinte centrale invisible s’est insérée entre vos deux oreilles. Un défaut ? Oui bien sûr ! Vu la taille on ne peut s’attendre à disposer d’extrêmes graves et les basses fréquences sont donc naturellement limitées. Mais la grande musicalité des Minipods vous enjouera incontestablement. Côté finition, le traitement des coques en plastique vernies est du plus bel effet et le trépied en alu renforce l’aspect lunaire du design et la personnalité des enceintes. Je vous conseille aussi les fixations murales qui en plus d’être super pratiques à monter proposent une variante esthétique intéressante de l’enceinte. Par contre, les premiers modèles possédaient un joint caoutchouc en périphérie de la membrane kevlar et celui-ci en se dilatant gondolait disgracieusement. Heureusement (pour vous et pas pour moi) ce joint a été très rapidement supprimé.

Conclure en un mot ? C’est possible : du bonheur ! Et comme celui ci ne vient pas seul, toute une gamme est venu enrichir ce must avec en particulier une version active pour brancher directement sur son iPod préféré (le dock iPod assorti vient de sortir)…

1 commentaire

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Matthieu,

Bravo pour cet article. Il est redigé d’une manière professionnelle. J’ai bien apprécié le lien affectif avec ces Minipods. C’est vrai qu’ils ont un look sympathique.

Maher

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