James Dyson Award : un filet pour sauver les (petits) poissons


Encore une fois, pas de français sur la première marche du podium du James Dyson Award… Mais un excellent concept : un filet qi permet de pêcher les gros poissons tout en permettant aux petits de s’échapper. Bonne idée pour arrêter la pêche en surnombre.

Le designer, Dan Watson, diplômé du Royal College of Art de Londres, a observé que près de la moitié des poissons pêchés sont relâchés dans la mer car ils ne sont pas commercialisables. Beaucoup d’entre eux n’y survivent pas. Son filet, simplement baptisé « Safety Net » peut équiper tous les modèles de bateau.

Bon, mais comment ça marche? En fait, ça a l’air tellement simple que je vous avoue que je reste un peu dubitatif : Le filet, tout à fait classique, est équipé de « bagues de sortie ».
Ces bagues ont été conçues (dixit l’inventeur et le communiqué de presse de Dyson, mais je demande toujours à voir!!!) en fonction de l’instinct de survie des poissons : les petites et moyennes espèces remontent à la surface quand elles sont paniquées, alors que les plus gros poissons s’échappent généralement par le fonds de l’eau… Avec le filet de Dan Watson, les poissons adultes sont donc bloqués, tandis que les plus jeunes poissons et les petites espèces en voie d’extinction sont sauvées.
Dan Watson vient de monter sa société, SafetyNet Technologies, qui commercialise sa nouvelle technologie. Il tient à préciser que «les bagues échappatoires du filet ont été conçues pour éviter toute maintenance. Les bagues sont auto-réfléchissantes et repérées par les poissons comme des sorties de secours. L’effet de l’eau qui traverse le trou de la bague entraîne les petits poissons vers la sortie, pour ne retenir que les plus grands.»

Dan Watson va investir les 10 000£ gagnées pour développer une large gamme de prototypes SafetyNet et financer les essais demandés par le gouvernement anglais qui s’est intéressé à son projet (je vous l’avis bien dit que ça méritait des essais…)

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[…] A en croire les oracles, les systèmes d’exosquelette vont bientôt ringardiser toutes les formes d’assistance aux personnes à mobilité réduite. Finis les fauteuils roulants, les handicapés moteurs n’auront plus qu’à se lever et marcher… Mais ce rêve est encore inaccessible financièrement. Le projet Titan Arm qui vient de remporter le James Dyson Award simplifie le concept en n’agissant que sur un bras et une conception réduite à l’essentiel. Le résultat? Un bras robot qui se porte comme un sac à dos et qui, grâce à l’usage massif du prototype rapide, n’a coûté que 2000$ à concevoir. Ce bras robot représente un vrai saut technologique et pourrait très vite équiper non seulement des personnes légèrement handicapées, mais aussi tout manutentionnaire devant lever de lourdes charges, en permettant d’augmenter la capacité de levage de 18 kilos. La batterie lithium-Polymère interchangeable permet d’atteindre une autonomie de 8 heure. Ce qui veut dire que vous pourrez enfin déménager tous vos meubles tout seul, sans devoir faire confiance à vos amis pas très impliqués! Les 30000 livres du Dyson Award vont sûrement booster le développement de ce bras qui concurrence des exosquelettes coûtant 100000€, voire plus. Les jeunes inventeurs ont déjà prévu de proposer le Titan comme plateforme de développement open source pour que les chercheurs qui le désirent puissent améliorer le concept. Pour rappel, le James Dyson Award 2012 a récompensé un filet de pêche qui laisse fuir les plus petits poissons. […]

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