Zoov, un vélo électrique partagé malin


Beaucoup se sont cassés les dents sur des concepts de vélos en libre service. Après les Velibs connus pour leur poids, ou les Chinois Gobee et Ofo (tristement célèbres pour le gachis écologique qu’ils représentent) ou encore le beaucoup plus réfléchi Mobike (supports de roues monobras, pas de chaîne mais un cardan…), un nouveau petit français innove avec un vélo bien pensé qui vient de se voir décerner un Janus de l’industrie par l’Institut Français du design.


Le problème des vélos en libre service façon Vélib, c’est qu’il faut des stations, et même si ce n’est que quelques arceaux, ça coûte en infrastructure. Mais à l’opposé, le problème avec les vélos en « free floating », c’est que leur localisation approximative vous permettait des les ranger tranquilement chez vous (cave, balcon, garage à vélo) sans que l’application ne le détecte.

Zoov propose une solution efficace pour des vélos en libre service où l’infrastructure fixe est réduite au minimum, c’est à dire à un seul arceau si on le veut, tout ça en « empilant » les vélos entre eux comme des Caddie au supermarché. C’est très malin. Seul souci : un système comme ça marche forcément en « lifo » (last in first out » et donc mécaniquement les vélos sur le devant de la pile sont plus utilisés que ceux au fond. Et par conséquent, s’il y a un problème avec le premier vélo de la pile, il faut quand même le prendre pour accéder au suivant.

Avec son système, Zoov promet de réussir à garer jusqu’à 20 vélos dans l’espace d’une place de stationnement de voiture standard : une belle performance quand on compare à la taille nécessaire d’une staion Vélib pour le même nombre de vélos. Ajoutez à cela une installation de l’arceau sans nécessité de travaux de génie civil et vous comprendrez que le système Zoov peut attirer pas mal de collectivités!

Côté technique, les Zoov sont des vélos à assistance électrique à moteur sur le moyeu arrière (limite de vitesse standard européenne de 25km/h) piloté par un capteur de couple au pédalier, et s’ils ont un cadre très épuré, ils conservent une chaîne, qui est hélas l’une des pièces souvent cassée sur ce genre de vélos.
Autre spécificité du concept Zoov : leur batterie vous est personnelle, détachable, elle a une autonomie de 20km et vous devez la charger vous-même (avantage pour l’infrastructure, inconvénient pour l’utilisateur), mais en contrepartie vous pouvez vous en servir comme batterie de secours pour votre téléphone quand vous ne vous en servez pas sur le vélo. Zoov affiche cette batterie comme une option pour les zones moins denses : vous n’êtes pas obligé d’avoir une batterie sur vous pour utiliser ce système de vélos, elle est proposée en option.

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