Pour être efficace, un (bon) siège de bureau est doté d’une architecture complexe faite de plusieurs mécanismes permettant de conserver un bon appui du dos. Persuadé que les matériaux composites peuvent permettre de simplifier la conception d’un fauteuil de bureaux, James Ludwig, directeur du design de Steelcase, a commencé à imaginer Silq depuis 10 ans, un fauteuil de bureau tout aussi confortable que ses prédécesseurs, la complexité en moins.
C’est en observant les prouesses des systèmes à base de fibre de carbone, en particulier dans l’aéronautique ou les prothèses de jambes haute performance, que James Ludwig a eu l’idée de simplifier complètement la chaise de bureau avec un dossier conçu comme une lame ressort (je simplifie mais c’est l’idée) réalisé d’abord à partir de fibre de carbone, et ensuite à base d’un polymère haute performance développé spécialement et ayant les mêmes propriétés que la fibre de carbone (pour réduire le prix déjà bien conséquent de l’engin). La conception complète de Silq a duré 18 mois au lieu des 36 mois habituels nécessaires au développement d’un nouveau fauteuil chez Steelcase, preuve que la simplification profite à tous les stades.
« La forme, la composition et la performance de SILQ sont indissociables », poursuit James Ludwig. « Nous avons repoussé les limites de la science des matériaux et le matériau est devenu le mécanisme ».
Silq est la réponse de Steelcase aux bureaux partagés ou au Flex Office, où le travailleur s’installe là où il y a une place, à n’importe quel moment de la journée, sans prendre le temps de régler son fauteuil. C’est le fauteuil qui s’adapte à l’utilisateur, et pas le contraire, enfin… Un seul réglage reste cependant nécessaire, mais le plus simple : la hauteur d’assise.
Cerise sur le gâteau, contrairement à ce qu’on pourrait croire étant donné la multinationale qu’est Steelcase, le fauteuil Silq est made in France, puisqu’il est intégralement assemblé dans l’usine Steelcase de Sarrebourg.
Prix de base 970$, disponible à l’automne en Europe.
